samedi 3 novembre 2012

GINA PANE


Pour Gina Pane, le corps est « le coeur irréductible de l’être humain, sa partie la plus fragile. Il en a toujours été ainsi, sous tous les régimes et à tous les moments de l’Histoire. Et la blessure est la mémoire du corps : elle représente sa fragilité, sa douleur, donc sa véritable existence« .
Ainsi, son oeuvre est une succession de petites violences et de blessures plus ou moins légères qu’elle s’infligent à elle-même, avec la volonté d’être l’initiatrice de questionnements philosophiques et éthiques sur la thématique de l’existence. Cette démarche, pour tracer le lien avec le féminisme, n’est possible que dans les prémisses d’une émancipation des corps, notamment féminins, et s’inscrit dans ce courant comme une démarche sensée, qui nécessite une liberté de parole et d’exhibition nouvelle des femmes, et notamment des artistes en ce début des années 1970.


Action sentimentale

Action sentimentale

Death contro

L'escalade non anesthésiée

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